Thierry Tournebise
Thierry Tournebise (1951) en est le fondateur. Il est psychosomaticien en 1977, psychothérapeute depuis 1979 et formateur auprès de personnel soignant depuis 1988. Auteur de trois ouvrages et d’un site Internet de plus de 2000 pages librement accessibles, il met à la disposition des lecteurs une abondante documentation.
Les personnes accompagnées sont comme en gestation d’eux même et le symptôme est comme une manifestation de l’accouchement qui doit se faire.
L’individu est prêt à mettre au monde une part de lui même.
Ce nom a été choisi par son fondateur Thierry Tournebise après 45 ans de recherche et 38 ans d’expérience clinique, d’accompagnement et de formation de personnel dans le soin.
Il s’est inspiré de Carl Rogers (l’approche centrée sur la personne), Veldman (l’haptonomie), Gendlin (le focusing), Maslow (la hiérarchie de besoins), Winnicott, Jaspers, Perls (gestalt), …
La Maïeusthésie demeure cependant unique, et ne peut être assimilée à aucune de ces approches, et aucune de ces approches ne peut être assimilée à la Maïeusthésie.
Mais nous trouverons des zones de proximité, car de nombreux praticiens ont pointé des éléments majeurs, et il est naturel de trouver des passerelles entre leurs propos.
Il s’agit d’une démarche où priment l’humain et l’expérience vécue, libre de toute école de pensée.
La Maïeusthésie est théorisée avec précision, et située clairement au sein des théories existantes en psychologie.
Thierry Tournebise est auteur de six ouvrages :
– L’écoute thérapeutique, Editions ESF
– Chaleureuse rencontre avec soi-même, Editions Dangles
– L’art d’être communiquant, Editions Dangles
– De l’attirance à l’amour, Editions L’Harmattan
– Le grand livre du psychothérapeute, Editions Eyrolles
– Face à la délinquance, Editions L’Harmattan
Il forme des praticiens et des formateurs à cette pratique.
L’approche par la Maïeusthésie permet de restaurer 2 êtres communicants en lien avec un symptôme.
L’individu sépare une part de lui-même car la charge émotionnelle est trop forte.
L’approche en Maieusthésie permet d’Identifier la part de soi dans le clivage.
Ce qui crée le traumatisme, le choc émotionnel, ce n’est pas l’événement, mais la façon dont il est vécu par l’individu. Si ce qui est vécu à ce moment-là n’a pas pu être accueilli, ni par l’individu lui-même, ni par l’extérieur, alors l’individu met à l’écart une part de lui-même.
L’entretien d’accompagnement thérapeutique permet de dépasser le symptôme dans :
- l’accueil
- La rencontre de l’être dans son vécu
- La reconnaissance du vécu
- La réintégration de parts de soi en attente de réhabilitation
- Nous allons faire ce qui n’a pas pu être fait au moment du choc émotionnel. Le symptôme est spécialement là pour aller à la rencontre de cette part de soi qui est toujours en souffrance, lui apporter de la reconnaissance pour ces émotions qu’elle vit.
- Les symptômes jouent un rôle majeur dans le développement de l’individu (avec ou sans thérapie), et la maïeusthésie nous invite à les utiliser comme une « porte d’entrée » vers ce qu’il y a de plus précieux dans la psyché de son patient.
- Le symptôme en Maïeusthésie manifeste une pertinence dans la psyché, soit de protection : quelque chose a été mis à l’écart pour se protéger, soit de remédiation : ça apparait spécialement pour le retrouver.
Symptômes
Les symptômes psychosomatiques, psychiques, difficultés comportementales ou relationnelles, ressentis ou sensations difficiles à exprimer, voire même difficiles à identifier.
Exemples : manque de confiance en soi, toc, trac, angoisse, stress, émotions débordantes (colère, tristesse, dégoût, peurs), phobie, dépression, pulsion, trouble du comportement alimentaire, du sommeil, de la mémoire, difficulté de concentration, difficulté à prendre une décision, dépendances (tabac, alcool), baby blues, difficulté dans les relations au travail, en couple, burn-out, timidité, solitude, dépendance affective, recherche de compagnon, maux de tête, douleurs chroniques, allergies, mal être dans la relation à l’autre (couple, famille…)
Pour qui ?
Pour tous, je peux accompagner des individus : adolescents aux adultes, hommes ou femmes.
J’accompagne aussi le groupe : couple ou membres d’une famille.
A quel moment ?
Le moment est opportun quand vous identifiez « quelque chose qui vous gêne », un symptôme psychosomatique ou un comportement non désiré, ressenti comme « d’une intensité disproportionnée par rapport au stimulus », ou vis à vis duquel vous avez la sensation de « ne pas avoir le contrôle ».
Lorsqu’il y a un écart entre « qui vous êtes » et « qui vous voudriez être ». C’est le signe qu’une part de vous appelle…
Vous vivez des moments douloureux ou divergents dans votre couple ou votre famille et vous souhaitez vivre la réconciliation plutôt que la séparation, ou trouver un espace de réconciliation intérieure dans la séparation.
Dans quels buts ? :
- Révéler ce qui est juste
- Retrouver une proximité intérieure
- Découvrir l’apaisement
- Se réconcilier avec soi même
- Trouver un soulagement
- Porter un regard sur l’autre différent
Comment ça se passe ?
Première séance : nous prenons un temps pour expliquer le cadre de la séance (déroulement) et la personne expose son symptôme dans la forme qui lui semble la plus juste. A l’issue de la séance, je suggère une piste pour une prochaine séance seulement si elle s’est révélée pendant la séance.
Cette piste peut être d’aller rencontrer un être émergeant que nous n’aurions pas eu le temps de rencontrer.
Séance suivante : nous faisons le point sur la première séance et échanger sur d’éventuelles transformations. Ensuite nous suivons la piste identifiée pendant la première séance ou une autre qui pourrait sembler plus pertinente pour la personne accompagnée…
Séance de groupe : Nous prenons le temps d’écouter chacun dans ce qu’il vit et ce qu’il souhaite vivre. Nous allons ensemble accompagner la « vie » de votre couple, binôme, famille, par une écoute profonde des êtres qui se manifestent le plus. les effets miroirs qui se jouent en « groupe » viennent réveiller des douleurs, qui appartiennent souvent à ceux que nous étions et qui ont besoin d’être reconnus et entendus.
Nombre de séances :
Une seule séance peut amplement suffire pour traiter un symptôme claire , plusieurs séances peuvent être proposées quand le symptôme est plus vaste (dépression…). Chaque personne est différente et la pertinence de séances suivantes est propre à chacun. Le propre du praticien en maïeusthésie est de laisser la liberté à la personne accompagnée. A la demande, nous pouvons en parler
Durée d’une séance
La notion du temps et de l’espace perd son sens habituel en séance et passe très vite en accompagnement individuel. Aussi je limite la séance à 1h30. Celle-ci se déroule au rythme du chemin fait ensemble et peut se révéler plus courte.
Pour le groupe, la durée est de 2h00. Me consulter en fonction de la taille du groupe
Tarif
70 € pour une séance individuelle au cabinet (première ou suivantes) pour 1h30 – En cas de dépassement de 30′ : + 20 €
Possibilité d’un tarif en conscience (entre 40 € et 70 €) pour une première séance (à distance uniquement)
110 € pour une séance de groupe (couple, membre d’une famille) – Tarif sur mesure pour plus de 2 personnes
Exemple d’un accompagnement par Thierry Tournebise :
J’adhère à ces deux chartes et je m’engage à les respecter
Charte 1 : Vis à vis de ceux qui le consultent
Laisser le sujet libre de ses choix
– A chaque moment le sujet doit rester en libre choix du praticien qu’il consulte. Il peut, si cela lui semble juste, consulter plusieurs praticiens, dans la même approche comme dans plusieurs approches différentes.
– Le rendez-vous suivant une séance ne doit pas être systématique, sauf à la demande du sujet lui-même. Son choix doit être libre en permanence et sa liberté rester inaliénable.
– Une séance ne constitue jamais un engagement pour des séances suivantes, quelque soit le nombre de séances précédentes (une seule ou des dizaines).
– Le praticien se doit de laisser en permanence cette liberté à celui qui vient le consulter, mais sans jamais lui donner le sentiment de « mettre une distance » ou de « l’abandonner ».
Respecter l’accomplissement en cours
– Le praticien est toujours censé accompagner le processus d’accomplissement en cours chez le sujet, et non de produire une prétendue aide, venant l’entraver d’une quelconque manière dans la rencontre ou la réalisation de soi.
– Le praticien ne considère jamais un refus comme une résistance, mais comme l’expression de quelque chose d’important à reconnaître, permettant d’affiner l’accompagnement du sujet vers lui-même.
– Le praticien ne s’attache à aucune théorie dans laquelle devrait « entrer le sujet ». Il reste dans la souplesse afin de proposer un accompagnement adapté à la réalité de la personne aidée.
Être dans une neutralité chaleureuse et bienveillante
– Le praticien est censé ne jamais porter aucun jugement de valeur, ni envers le sujet aidé, ni envers ses proches, quand bien même ceux-ci sont source de tourment.
– Le praticien est censé ne jamais inciter à la moindre distance d’avec des proches, qu’il s’agisse de parents, d’enfants, de conjoints, quand bien même ceux-ci sont source de tourment. Même quand une distance physique de sécurité est nécessaire, du fait que ce proche a un comportement dangereux dont il doit répondre juridiquement, tout en respectant la loi, le praticien est sensé ne pas induire de la distance psychologique.
– Le praticien est censé n’inciter ni au reproche, ni à la haine, ni au pardon, mais il se doit d’accompagner le sujet vers ce qui se manifeste en lui, vers ce qui lui permet de se constituer, de s’affirmer et de se trouver dans un apaisement susceptible de ne causer aucun tort à qui que ce soit. S’il est évident qu’il ne peut y avoir d’apaisement tant qu’il y a de la haine, l’éradication maladroite et prématurée de celle-ci peut constituer une violence néfaste pour le sujet.
Charte 2 : Vis à vis des autres praticiens
A propos de sa compétence
Le praticien a aussi une responsabilité de l’image de la profession vis à vis de ses confrères.
– Un praticien proposant de l’aide en maïeusthésie a reçu une formation lui permettant d’exercer avec les compétences requises. Il a suivi des cours, reçu des séances de thérapie personnelle. Il suit aussi une supervision soutenue au début de son activité de praticien (séances qui peuvent ensuite être plus espacées au fur et à mesure de son expérience).
– Le praticien, pour s’occuper correctement des sujets qu’il accompagne, est sensé aussi s’occuper de lui-même, concernant son cheminement personnel. Il n’est pas concevable d’aider autrui sans prendre soin de son propre équilibre.
– Il ne s’agit cependant pas là pour le praticien d’aboutir à une sorte de perfection personnelle, mais simplement d’être en cheminement. Un praticien qui se considérerait comme « ayant tout vu » et « devenu parfait » serait en fait dangereux.
Attitude vis-à-vis des confrères
– Le praticien est prêt à collaborer avec tout autre praticien de toute autre méthode thérapeutique dans le projet d’une aide psychologique de qualité envers le sujet venu le consulter.
– Le praticien reste ouvert aux autres approches exercées par ses confrères, même s’il reste circonspect envers les approches dont les principes viennent en opposition avec ceux de la maïeusthésie.
– Le praticien est censé ne jamais se positionner comme étant celui qui peut apporter une aide exclusive qui entraverait la possibilité à celui qui le consulte de se faire aider par d’autres confrères, qu’il s’agisse de praticiens en maïeusthésie ou dans toute autre approche.
– Le praticien reste dans un esprit de recherche permettant d’intégrer d’autres approches et d’enrichir le champ de la maïeusthésie et partagera le fruit de ses avancées avec ses confrères.
Attitude vis-à-vis de la confidentialité
– Le praticien a un devoir de confidentialité sur le contenu des propos de ceux qui viennent le consulter. Rien de ce qui lui a été confié ne peut être rapporté à qui que ce soit, sauf de façon anonyme, sans qu’on puisse rapprocher cela d’une personne en particulier. Cette confidentialité concerne le fait de ne rien rapporter « de façon non anonyme », à des étrangers, à des membres de la famille, à un conjoint, ou même à un confrère.
– Nous trouverons une exception à la confidentialité quand il y a accord, de la part de celui qui consulte, pour que son propos soit rapporté nommément, par exemple pour transmettre des informations à un autre praticien qu’il doit consulter.
– Une autre exception se fera en cas de danger majeur, dans des situations juridiques où la loi ne permet pas la confidentialité, tant par respect de la loi, que par éthique.
– Les fichiers clientèle, et surtout les dossiers, sont sécurisés d’une façon suffisante.